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L’OIM appelle les Etats d’Afrique de l’Ouest à rendre leurs frontières fiables et sécurisées

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mercredi 13 septembre 2023
22:15
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L’OIM appelle les Etats d’Afrique de l’Ouest à rendre leurs frontières fiables et sécurisées
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Le directeur régional de l’Organisation Internationale pour la migration (OIM), Christopher Gascon a appelé, mercredi à Abidjan, les Etats de l’Afrique de l’Ouest à rendre leurs frontières fiables et sécurisées.

S’exprimant au lancement du mécanisme intégré pour la stabilité des frontières en Afrique de l’Ouest, M. Gascon, cité par l’Agence ivoirienne de presse (AIP), a exhorté chaque Etat à travailler dans l’objectif d’avoir des frontières sûres.

Par le biais de sa Division de la gouvernance de l’immigration et des frontières (IBG), l’OIM aide les Etats membres à améliorer les politiques, la législation, les systèmes opérationnels, les ressources humaines et les structures administratives et techniques nécessaires pour répondre plus efficacement aux divers défis posés par la migration et la gestion des frontières.

Les activités de la Division sont conformes à l’engagement de l’OIM à faciliter des migrations et des mobilités ordonnées, sûres et régulières, note la même source, ajoutant qu’en Afrique de l’Ouest et du Centre, IBG vient en appui pour renforcer la présence et la capacité des Etats aux frontières et améliorer la gouvernance des frontières.

Au nom du ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, le général Touré Seydou a encouragé, quant à lui, chaque pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à mettre en place sa commission nationale des frontières et à les animer de manière efficace.

«Nous avons des frontières poreuses. Ce sont des présomptions de frontières. Dans la plupart de ces frontières, il y a l’inexistence de l’Etat et cela fait le lit des réseaux des bandes organisées. Nous devons faire en sorte que les frontières soient des zones économiques et de paix. Ce mécanisme qui est financé par la coopération allemande vient encourager cela», a expliqué le général Touré.

La violence continue de s’intensifier non seulement au Sahel, mais aussi dans les pays du Golfe de Guinée (Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo). Dans ce contexte, plus de 40 % des événements violents et des décès surviennent à moins de 100 km d’une frontière terrestre, et 10 % des décès dus à la violence politique surviennent à moins de 10 km d’une frontière, selon l’AIP.