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Guinée Bissau: la CEDEAO réaffirme son attachement à la tenue de la présidentielle le 24 novembre

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samedi 09 novembre 2019
10:34
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Guinée Bissau: la CEDEAO réaffirme son attachement à la tenue de la présidentielle le 24 novembre
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MEDI1TV.COM avec MAP
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La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a réaffirmé son attachement à la tenue de la présidentielle en Guinée Bissau à la date du 24 novembre, à l'issue d'un sommet extraordinaire, tenu vendredi à Niamey, sur la situation dans ce pays.
 
Le Premier ministre récemment nommé en Guinée-Bissau et désavoué à l'étranger, Faustino Imbali, a remis vendredi sa démission, selon un de ses proches, alors qu'augmentait la pression de la communauté internationale, inquiète d'une éventuelle remise en cause de la prochaine présidentielle et de développements violents.
 
La CEDEAO a aussi réitéré son soutien à Aristides Gomes, qui reste selon elle chef du gouvernement malgré son limogeage par le président José Mario Vaz il y moins de deux semaines.
 
Elle annonce l'envoi à Bissau d'une mission de chefs d'Etat pour informer le président Vaz des décisions de Niamey et dit envisager ouvertement le scénario d'un coup de force en prévenant que tout recours à l'armée pour imposer un acte illégal "sera considéré comme un coup d'Etat et entraînera des sanctions à l'encontre des responsables".
 
Après des mois de confrontation, le président Vaz, candidat à sa succession, a remercié le 28 octobre le gouvernement de M. Gomes et nommé à la place de ce dernier M. Imbali. Aristides Gomes et son équipe, forts du soutien international, refusent de quitter le palais du gouvernement et le président Vaz a ouvertement menacé de recourir à la force pour les déloger.
 
La Cédéao, suivie par le reste de la communauté internationale, estime que le nouveau gouvernement nommé par le président Vaz est illégal. Elle lui avait donné 48 heures pour démissionner sous peine de lourdes sanctions. L'ultimatum expirait vendredi. Le président Vaz a décidé de ne pas se rendre à Niamey.
 
Le mandat de M. Vaz lui-même a expiré en juin, mais la communauté internationale a accepté qu'il reste à son poste jusqu'à la présidentielle.