L’état d’urgence en vigueur depuis les attentats de novembre 2015 «ne peut pas être prolongé indéfiniment» mais «la menace est lourde», a affirmé vendredi le Premier ministre Manuel Valls pour justifier la nouvelle prolongation jusqu’à la présidentielle proposée par l’exécutif.
Interrogé à Matignon sur les propos du vice-président du Conseil d’Etat Jean-Marc Sauvé prévenant que l’état d’urgence ne pourrait «pas être renouvelé indéfiniment», le Premier ministre a répondu que celui-ci avait «raison». Mais «le terrorisme est là et la menace est lourde», a-t-il justifié.