La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), l’Union Africaine (UA) et l’Organisation des Nations Unis (ONU) ont appelé l’opposition ivoirienne à “respecter” l’ordre constitutionnel et à revenir sur sa décision de créer un “Conseil national de la transition”.
Dans un communiqué conjoint, les trois organisations ont indiqué qu’elles ont “pris note” des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, qui a donné Alassane Ouattara vainqueur avec 94,27 % ses suffrages exprimés.
Elles ont demandé à l’opposition de privilégier la voie du dialogue pour résoudre tous différents, exhortant également toutes les parties ivoiriennes à s’abstenir de déclaration de nature à envenimer une situation politique déjà très tendue et les exhortent à plus de retenue pour préserver la vie humaine.
Enfin, les trois organisations ont lancé un appel pressant à tous les acteurs politiques, la société civile et tous les ivoiriens à œuvrer à la préservation de la paix, de la stabilité et de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.
La CEDEAO, l’UA et l’OU ont, par ailleurs, réaffirmé leur disponibilité à accompagner la Côte d’Ivoire en créant les conditions d’un dialogue politique, afin de trouver un dénouement pacifique à la crise actuelle.
Lundi, l’opposition a annoncé la création d’un “Conseil national de transition”, présidé par l’ancien chef de l’Etat et président du principal parti de l’opposition (PDCI), Henri Konan Bédié, dans la perspective de former un “gouvernement de transition”.
Cette annoncé a été condamnée avec la “plus grande fermeté” par le gouvernement ivoirien qui a accusé l’opposition de “complot contre l’autorité de l’Etat” et décidé de saisir la justice.