Couverture live

Coronavirus: l'OMS appelle à lutter contre "les seconds pics"

Sciences
vendredi 03 juillet 2020
19:10
Écoutez l'article
Coronavirus: l'OMS appelle à lutter contre "les seconds pics"
Medi1TV.com + MAP
Écoutez l'article
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé vendredi les pays à lutter "maintenant" contre "les seconds pics" de la pandémie, avant de penser à une seconde vague.
 
"Nous devons stopper ce virus" en maintenant les distances, en honorant les recommandations d'hygiène et en garantissant des systèmes de santé adaptés à la crise, a affirmé aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève le chef du programme d'urgence au sein de l'OMS, Michael Ryan. Il faut "se débarrasser des seconds pics", a-t-il affirmé en répétant que la première vague n'est pas terminée.
 
De même, certaines zones de certains pays atteignent un taux d'infection de 20% de la population. Mais ces parts ne garantissent pas une protection généralisée et il faut des parts bien "plus élevées", a insisté M. Ryan. De même, il est toujours difficile de savoir combien de temps l'immunisation des personnes atteintes dure, a-t-il précisé.
 
En revanche, pour l'OMS, il ne faut pas encore s'alarmer sur les changements observés sur le virus, qui se réplique plus facilement, en laboratoire dans le nord du continent américain et dans un certain nombre de pays européens. Il faut voir si ce scénario se répète aussi dans les tests épidémiologiques et cliniques, a dit la cheffe scientifique de l'organisation, Soumya Swaminathan.
 
Par ailleurs, l'OMS a relevé que les premiers résultats du test clinique Solidarity seront connus "dans les deux prochaines semaines". Plus de 5400 patients de 39 pays ont été recrutés.
 
L'OMS a aussi fait part d'un "optimisme prudent" sur la question d'un futur vaccin, mais celui-ci ne devrait pas arriver au moins avant début 2021, a répété M. Ryan. Pour autant, il faut avancer aussi sur de possibles médicaments, renchérit Mme Swaminathan. Des essais cliniques vont être menés sur des combinaisons possibles entre plusieurs produits, a-t-elle expliqué au lendemain de la fin d'une réunion en ligne de près de 1300 scientifiques, innovateurs et représentants du secteur privé.