Le président américain, Joe Biden a annoncé mardi l'interdiction par les Etats-Unis des importations de combustibles fossiles russes, y compris le pétrole, dans une escalade majeure des efforts occidentaux pour entraver l'économie russe, ce qui exerce davantage de pression sur les cours du brut.
"Les États-Unis ciblent la principale artère de l'économie russe", a déclaré M. Biden à Washington, ajoutant: "nous ne participerons pas au financement de la guerre de Poutine".
La décision des États-Unis sera en partie similaire à celle du Royaume-Uni, qui a annoncé une interdiction des importations de pétrole russe, bien qu'il continuera à autoriser le gaz naturel et le charbon en provenance de ce pays.
— President Biden (@POTUS) March 8, 2022
Cette nouvelle salve de sanctions ne sera pas suivie par les autres nations européennes qui dépendent davantage de la Russie dans leur consommation d'énergie.
M. Biden a averti les Américains que cette décision signifierait inévitablement une hausse des prix de l'énergie et à la pompe.
"J'ai dit que je serais au niveau du peuple américain depuis le début", a déclaré M. Biden. "Et quand j'en ai parlé pour la première fois, j'ai dit que défendre la liberté allait coûter cher. Cela va nous coûter aussi, aux États-Unis".
Aux Etats-Unis, le prix moyen d’un gallon d’essence (3,78 litres) était de 4,17 dollars ce mardi, au plus haut depuis 2008.
Le locataire de la Maison Blanche a également interdit les investissements américains dans le secteur énergétique russe, selon un décret exécutif autorisant les départements d’État et du Trésor à mettre en œuvre et à faire respecter les interdictions.